animaux au tricot : la vache
Dernière incursion dans l'atelier du Père Noël 2014 : je réalise en écrivant ce message que j'ai fait un animal à corne pour chancun des frères et soeur... un psy pourrait peut-être y trouver des choses intéressantes mais je confirme que ça a été totalement inconscient sur le moment.
Cette vache j'ai eu envie de la faire dès que je l'ai vue et ça remonte à loin : probablement au tout début des années 2000 quand je l'ai découverte sur une page web qui m'avait fait rêver : tricotarot. A cette époque, les blogs étaient bien rares et cette personne qui montrait ses objets tricotés à vendre sur un site me faisait rêver puisque je faisais déjà moi-même pas mal de choses.
J'ai donc téléchargé le modèle que j'ai gardé précieusement et je me suis enfin lancée en 2014...
première difficulté : tout est expliqué sous forme de diagramme. Pour celles qui ont l'habitude, ça ne doit pas être compliqué mais moi je préfère, de loin, les explications rédigées (ça doit être pour ça que j'aime Nicole Botton). J'ai commencé le corps une première fois et je me suis perdue... J'ai recommencé et je me suis re-perdue... J'ai donc arrêté et je me suis transcrit les diagrammes sous forme d'explications que je pourrais suivre plus facilement.
deuxième difficulté : je suis complètement autodidacte en matière de tricot, si ce n'est le point mousse et le jersey qu'on m'a appris à la base. Tout le reste, je l'ai appris dans les livres. Je ne sais même pas monter les mailles selon une méthode orthodoxe... Au fur et à mesure que je montais mon jacquard pourtant modeste, j'avais des trous à la jointure du noir et du blanc... Pourtant, ce n'est pas le premier que je fais et je ne m'étais jamais posé de question (par exemple, la roble de la coccinelle est à pois et ça ne m'a pas posé de problème) mais je n'y arrivais pas. Il a fallu que j'aille consulter les méthodes sur internet pour apprendre le croisement des fils, que j'avais fait tout naturellement jusque là...
troisième difficulté : ce museau rapporté qui ne donnait visuellement pas grand chose. J'ai dû reprendre les narines une bonne dizaine de fois et j'ai renoncé à broder la bouche et cousu un bout de feutrine à la place. Ce qui m'a finalement aidé aussi, c'est de coudre les cornes et les oreilles, qui donnaient un sens à cette tête ronde.
Heureusement que le résultat en valait la peine car ça a été probablement la tâche la plus difficle que m'a confiée le père noël. Peut-être aussi que, comme c'était le dernier et que la date fatidique se rapprochait, j'avais plus de pression...
Réalisée en Barisienne de Bergère de France.